Je passe

 Je passe


La nation est dans le bercement de la palme
L'accueil du déplacement du nuage doucement inspiré en Soi.

Mourir à l'éphémère
Mourir à l'apparence
Mourir à la peur rance
Mourir à l'extraordinaire
Mourir à Hier, à demain.

Pourrir l'éphémère sur les feuilles
Se brûler au fumier
Amender la terre du fumier des corps.

Mourir à la Mort

Naître au printemps
Ne pas naître aux premiers temps
Juste Etre.

Surgir du Néant et du Tout
Aimer le fumier
La beauté de l'araignée
La beauté du fil ténu
Qui scintille, miroir du Soleil violet. 

J'entre dans la couleur brune, rose, or
Je caresse, j'écoute, je goute, je sens.

Je creuse, je suis ver de terre
Je me tortille dans la naissance
De la larve, les anneaux déplacent 
Le corps luisant au Soleil.

Je creuse et m'envole à la fois en Soi
J'écoute l'enterrement du ver
J'écoute le vol du moineau
J'écoute la paix. 

Entrer dans la faille dorée du mur
Se réchauffer à l'or dans la vitesse du passage
Se rétrécir, se liquéfier pour franchir
Et passer dans la poussière d'or.

Devenir passage, devenir or
Et connaître la légèreté du nuage, de la brise
s'engouffrer dans l'illimité 

Et sentir encore le tas qui fume
La larve devenir ver de terre
Le violet du Soleil jeter ses éclats sur le fil
L'or de l'ange caresser la joue. 




Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

SUITE NUMERIQUE SACREE DU SOLSTICE ETE

TAMIS DE LA LUMIERE

LE MULTIPLE UNIFIE